Quelques ressources
Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par livrer les ressources qui m’ont permis de me renseigner sur l’accessibilité vidéo, et plus particulièrement sur le sous-titrage, que j’aborde longuement dans cet article. Je ne vais pas revenir sur les bonnes pratiques de l’accessibilité vidéo, d’autres l’ont fait beaucoup mieux que moi. Mon article consiste plutôt en un retour d’expérience sur le sujet.
- Liste bonnes pratiques sous-titrage web : ma première et principale « source d’inspiration », qui réunit de manière claire et concise les bonnes pratiques pour sous-titrer correctement ses vidéos.
- Accessibilité des vidéos sur le web : les sous-titres : une liste d’articles, ressources, témoignages, outils et conférences sur l’accessibilité vidéo, et donc le sous-titrage.
- Les critères du RGAA 4.1 (Référentiel général d’amélioration de l’accessibilité) , thématique Multimédia : la liste des critères à respecter pour être en conformité avec le référentiel d’accessibilité français.
- Les critères des WCAG 2.1 (Web Content Accessibility Guidelines) concernant les vidéos, niveau AA : la liste des critères à respecter pour être en conformité avec les directives internationales concernant la production de contenu pour le Web.
Note préliminaire : je me concentre ici sur la création de sous-titres et de transcription. L’accessibilité des vidéo et contenus audio ne saurait pourtant se limiter à ces deux sujets. Dans certains cas, l’ajout de transcription LSF (Langue des Signes Française) est indispensable, et l’audiodescription une plus-value non négligeable. Il est également primordial de travailler avec un lecteur vidéo accessible.
Montage & accessibilité vidéo
La première étape du travail d’accessibilité vidéo doit s’effectuer dès le montage. Pour commencer, prévoir les synthés(1) & autres habillages en gardant en tête que le sous-titrage pourra être déclenché par l’audience à tout moment. Hors, le sous-titrage vient souvent se placer en bas de la vidéo, le texte étant centré la plupart du temps. Attention donc à placer les textes et informations importantes en conséquence, c’est à dire ailleurs qu’en bas de la vidéo.
Difficile en effet de faire de la « rétro-accessibilité » – oui, j’invente des mots. Sur une vidéo montée sans ces principes en tête & déjà uploadée sur YouTube/Vimeo/etc., ne restent que deux possibilités :
- Accepter que la transcription/le sous-titrage masque les synthés de la vidéo, qui peuvent pourtant contenir daes informations importantes, comme les questions à l’interviewé·e (exemple sur cette interview de l’équipe de l’exposition Transfert 6) ;
- Désynchroniser le sous-titrage par rapport au son de la vidéo, pour éviter de masquer les synthés. Cela créerait cependant un nouveau problème d’accessibilité : les sous-titres d’une vidéo doivent être synchronisés afin de permettre aux personnes qui la visionnent de comprendre les informations audio qu’elle contient.
Ces deux cas ne sont évidemment pas de bonnes solutions, c’est pourquoi il est préférable de réfléchir à ces questions dès le début de la production de nos vidéos. Pour mon usage personnel, j’ai créé une sorte de timeline à suivre, que je vous livre ici.
Transcrire le texte des vidéos
Transcrire le texte des vidéos à la volée
Première étape, transcrire le son des vidéos à la volée, dans un fichier texte. Puisque la quasi-totalité des vidéo sur lesquelles je travaille sont mises en ligne sur YouTube, je me contente de travailler avec un éditeur de texte. J’obtiens ainsi un résultat brut, du texte « au kilomètre » – d’autant plus que les interviews réalisées pour mon webzine Mandorine sont en général assez bavardes et longues – mais il s’agit d’une bonne base de travail.
Je sais qu’il existe des solutions et logiciels pour transcrire des vidéos et les exporter au format WEBVTT – pris en charge par YouTube, qui plus est – mais j’avoue ne pas m’y être encore penchée. Si une bonne âme souhaite partager ses astuces et retours d’expérience sur ce type de solutions, je suis évidemment preneuse.
Les outils de transcription automatique
Depuis la première publication de ce retour d’expérience, en 2017, j’ai testé plusieurs solutions de transcription automatiques. Mes tests ont été effectués sur des tuto et formations vidéo de mon cru, enregistrés au fil des années et auxquelles je doit ajouter des transcriptions, en attendant les fonctionnalités de sous-titres du lecteur vidéo Tuto.com.
Simon Says
J’ai testé la version gratuite de ce logiciel payant. De nombreuses langues sont disponibles et il est possible d’ajouter un dictionnaire personnel pour compléter celui de base.
Le résultat de la transcription est plutôt limpide, même si quelques corrections devront être effectuées pour rendre le texte publiable – ce qui sera toujours le cas lors de transcriptions automatiques. Les corrections peuvent être effectuées directement dans le logiciel.
Côté export, de nombreux formats sont proposés, notamment vers Final Cut Pro et Adobe Premiere, Microsoft Word, ou encore un simple fichier texte. Il est également possible de transformer la transcription en piste de sous-titres SRT, STL/TXT ou WEbVTT – et donc de les importer directement sur les plateformes de diffusion de vidéo en ligne, YouTube compris.
Happy Scribe
Là encore, j’ai testé la version gratuite de cet outil en ligne payant, sur la suite de la même formation vidéo. Lors du téléchargement du fichier audio au vidéo sur la plateforme, quelques questions de contexte sont posées : l’arrière-plan audio est-il silencieux, est-ce que les personnes qui s’expriment sont proches du micro, les personnes parlent-t’elles les unes sur les autres, ont-elles un accent… Ici encore, il est possible de choisir entre de nombreuses langues, et de compléter celle choisie par un glossaire personnel.
Le résultat est assez limpide également. Petit plus par rapport à Simon Says : l’outil surligne les mots qu’il pense erronés ou mal orthographiés. Il est par ailleurs possible de faire appel à des services de relecture et correction professionnels.
Il s’agit de la particularité d’Happy Scribe. Deux types de création de transcription et sous-titrages sont possibles : automatiques, grâce à une Intelligence Artificielle (IA) et « humains », moyennant un coût supérieur, pour un résultat plus pertinent.
J’ai cependant testé la fonction Dictate de l’éditeur de transcription gratuit en ligne (disponible sans création de compte mais uniquement sous Chrome), mais je n’ai pas réussi à le faire fonctionner en Français : la transcription était affichée dans une autre langue. Je pense qu’il s’agit d’un bug, puisque l’outil de transcription proposé avec un compte utilisateur fonctionne sans souci.
L’export est proposés en plusieurs formats, qu’on retrouve sur peu ou prou tous les outils de transcription : sous-titres SRT, STL/TXT, WEbVTT, mais également une version de sous-titres SRT adaptée pour Facebook. On retrouve également l’export pour des fichiers Premiere Pro et Final Cut et des fichier texte en .txt, Word et, plus surprenant, PDF.
Adobe Premiere
Premiere propose depuis longtemps un outil de sous-titrage efficace et fluide d’utilisation, permettant d’importer un fichier créé au préalable ou de créer les sous-titres directement depuis l’interface.
Depuis sa dernière mise à jour en version Beta, le logiciel de montage d’Adobe intègre une fonctionnalité de transcription automatique. Une première version de cette fonctionnalité avait été testée sur une version précédente du logiciel, avant d’être abandonnée. Les IA ayant depuis été améliorées, Adobe a sorti une nouvelle mouture, dont les résultats sont bien plus pertinents.
Je ne vais pas m’étendre sur l’outil et ses paramètres, puisque Nicolas Chaunu a publié un test et un tuto texte détaillé sur le blog de Tuto.com. Vous trouverez également sur la plateforme un tuto vidéo gratuit expliquant pas à pas comment utiliser la fonctionnalité de sous-titres automatiques sur Adobe premiere, par Kevin Mendiboure.
Je ne peux cependant que me réjouir de constater qu’Adobe intègre nativement des outils permettant de faciliter le travail de mise en accessibilité de nos productions dans ses logiciels. Espérons que cela incite les vidéastes n’ayant pas encore franchi le pas à ajouter des sous-titres à leurs vidéos, et d’en prévoir les transcriptions.
Les autres outils de transcription audio et vidéo
Il existe d’autres outils de transcriptions automatiques, que je n’ai pas testés. Par exemple Trint.com, que j’ai laissé de côté car ses tarifs sont quasi-prohibitifs, pour qui a de petits besoins et moyens en termes de transcription.
Quelques outils open source sont par ailleurs disponibles gratuitement, tels que oTranscribe ou The FTW Transcriber, mais aucun ne propose de transcription automatique. Ce sont cependant des outils intéressants, si l’on recherche des solutions de transcription manuelle dédiées à l’exercice. De mon côté, je préfère me contenter d’un éditeur de texte classique pour le moment.
Travailler sur le montage & les synthés de la vidéo
Ici, rien de vraiment neuf. J’enchaîne sur la production de la vidéo, en m’efforçant de réfléchir au placement des synthés, pour éviter qu’ils gênent le sous-titrage par la suite. Je fais également attention au temps d’affichage des synthés, pour que chacun·e ait le temps de lire les textes confortablement.
Ici, deux choix s’offrent à moi :
- Créer les sous-titres directement dans Adobe Première, ce qui me permets de les placer exactement à l’endroit voulu, tout en prenant en compte les synthés, les couleurs, la timeline…
- Exporter la vidéo, avant de l’uploader sur YouTube, et créer les sous-titres directement dans l’interface du site.
Créer les sous-titres YouTube
L’interface de sous-titres de YouTube permet donc d’importer un fichier de sous-titres, mais également une transcription au format texte si on le souhaite. Autre possibilité, créer les sous-titres directement dans l’interface vidéo. Cette interface est relativement bien pensée et permet d’insérer les sous-titres de manière intuitive.
Ce système est d’autant plus pratique qu’il est possible de créer plusieurs sous-titres pour une même vidéo (utile pour la traduction), ainsi que de télécharger le fichier de sous-titre créé au format souhaité.
La problématique de la musique
Ma plus grande problématique concernant le sous-titrage de vidéos sur YouTube concerne la musique. En effet, YouTube ne permet pour le moment pas de modifier la couleur des sous-titres, comme suggéré par les bonnes pratiques, pour signifier qu’une portion de texte est issue d’une chanson.
Pour le moment, je me contente donc d’insérer une note de musique pour signifier une portion musicale. Mais je ne suis pas satisfaite de cette solution, puisqu’une grande partie des reportages de Mandorine portent sur des concerts, je trouve très dommage de ne pas pouvoir en sous-titrer les paroles.
Addendum
Sur Twitter, Emmanuelle apporte quelques précisions très utiles concernant le sous-titrage de la musique, en particulier sur YouTube, qui ne prend pas en charge les couleurs (le code-couleur Français n’est donc pas possible). La solution est donc d’appliquer les règles internationales, en plaçant des notes en début et fin de phrases musicales. Ses explications ici.
Tutos vidéo & sous-titrage
Un aparté concernant le sous-titrage – ou plutôt le manque de sous-titres – de mes tutos vidéos. Pour le moment, Tuto.com ne permet pas l’affichage de sous-titres dans les vidéos, que ce soit sur le site où dans le player. J’ai posé la question à l’équipe, visiblement, ce n’est pas dans les tuyaux, puisqu’ils n’ont jamais eu cette demande jusqu’ici.
Dommage, d’autant plus que Screenflow, le logiciel de screencasting leader sur Mac OS, intègre des fonctionnalités de sous-titrages. De même pour Camtasia, le pendant Windows de Screenflow.
Espérons que la donne change dans les temps à venir, même si cela impliquerait pour moi la transcription de tous mes tutos & formations complètes vidéo passés – ce qui prendra un temps fou, gloups !
Addendum
Nicolas Chaunu, de Tuto.com, a apporté quelques précisions à ma question concernant le sous-titrage sur leur site et leur application :
« (…) le système serait à adapter sur Desktop, Android, iOs et sur le site lui-même. Ce qui fait un très gros chantier.
En revanche nous faisons de la veille régulière sur les système de transcriptions automatiques.
Ces derniers donnent de bons résultats en anglais (c’est ce qu’utilise d’ailleurs YouTube), moins en français pour le moment. On peut imaginer que les choses évoluent rapidement, notamment grâce à l’intelligence artificielle et au deep learning, qui devraient avoir un impact positif dans le domaine.
A ce moment là, on pourra imaginer proposer les cours sous-titrés dans plusieurs langues de manière totalement automatique 🙂 »
Mise à jour, 27 juin 2021 : Il semble que Tuto.com soit en train de travailler sur l’ajout d’une fonctionnalité de sous-titres à son lecteur vidéo ! C’est une excellente nouvelle, et j’attends cela avec impatience.
Édition numérique & accessibilité vidéo
« Petite » digression concernant l’utilisation de la vidéo dans le cas de projets EPUB 3. La bonne nouvelle, c’est qu’en théorie, tout ce qui devrait être applicable pour du HTML5 & CSS3 l’est aussi pour l’EPUB 3. En théorie.
Formats vidéo, sous-titrage
Toute personne s’étant essayée à la douce pratique de la production d’EPUBs sait que la réalité est bien loin d’être aussi simple. Commençons par une bonne nouvelle, la compatiblité des formats vidéo. Comme un EPUB 3 est composé de XHTML5 – on aime bien les bizarreries, dans le monde de l’édition numérique – les formats vidéo compatibles sont les mêmes que pour le Web :
- Formats audio : mp3, m4a
- Formats vidéo : WebM, mp4, m4v.
Enchaînons sur le premier hic de l’EPUB 3 : le sous-titrage. La technologie HTML 5 dédiée (WebVTT) n’est pas supportée par les logiciels de lecture numérique… Heureusement, il est tout à fait possible d’héberger les vidéos en ligne avant de les intégrer, sur votre propre FTP ou sur un site de streaming (YouTube, Vimeo, et consorts). « Fonctionnalité » qui nous sauve, puisque ces plateformes intègrent des solutions de sous-titre plutôt intuitives, j’en parlais plus tôt.
Poids des vidéos & hébergement en ligne
La possibilité d’héberger les vidéos en ligne avant de les intégrer résout de fait un autre souci récurrent dans la production d’EPUBs enrichis de contenus multimédia : leur poids. Rien de plus agaçant pout une lectrice/un lecteur d’acheter un livre numérique, avant de s’apercevoir lors du téléchargement que la place disponible sur son terminal de lecture n’est pas suffisante. Il reste en effet encore difficile pour beaucoup d’éditeurs de ne pas considérer l’EPUB 3 comme une sorte de bac-à-sable, permettant de créer des livres (trop) lourdement enrichis d’images et de contenus multimédia.
Le deuxième problème à prendre en compte concerne les utilisatrices et utilisateurs d’InDesign. Il est effectivement possible d’intégrer dans un projet EPUB 3 réalisé avec InDesign des vidéos hébergées en ligne… En théorie. En pratique, cette fonctionnalité fonctionne rarement, quand elle ne fait pas carrément planter le logiciel lors de son utilisation. Utilisatrices et utilisateurs d’InDesign, il vous faudra donc revenir sur le code de votre EPUB après son export depuis InDesign.
Attention également aux problématiques de connexion des terminaux de lecture numérique. Entre les iPads et leur modèle économique pas tellement économique pour les client·e·s (la version cellular est en option), les liseuses au Wifi parfois bancal, les forfaits 3/4/5G limités… Ne partez jamais du principe que les lecteurs disposent d’une connexion suffisamment stable pour lire les contenus multimédia de vos EPUB.
Comment faire, dès lors ? Demandez-vous pourquoi vous intégrez une vidéo à tel ou tel endroit, et placez-là de sorte :
- à ce qu’elle donne du sens à la narration ;
- à ce que l’information qu’elle contient reste disponible en cas de dysfonctionnement.
La narration de la vidéo doit conserver toute sa logique si, pour une raison ou pour un autre, les lectrices et lecteurs de peuvent pas lire la vidéo. L’interactivité se doit être utile et ne pas être un simple bac-à-sable, même si c’est tentant.
Côté fonctionnalités, attention également au préchargement, à la lecture en boucle, et la lecture automatique, qui ne fonctionnent pas sur tous les terminaux de lecture. Notons de toute façon que, comme pour un projet Web, ce n’est jamais une bonne idée d’imposer aux lectrices & lecteurs la lecture automatique et en boucle de vidéos.
Pour conclure
Il n’est pas toujours évident – mais loin d’être impossible – d’intégrer à nos workflows quotidiens les principes d’accessibilité vidéo. Je vous dirais bien que ce n’est pas par manque de volonté, mais j’ai pu observer la réticence de certaines entreprises à prendre en compte les problématiques d’accessibilité vidéo en interne, principalement par manque de compréhension (et de formation) aux problématiques du Web. Et il n’est pas toujours évident d’évangéliser seul·e face à tou·te·s sur des thèmes qu’on ne maîtrise soi-même pas encore suffisamment, malgré toute notre bonne volonté.
Ceci étant dit, il est toujours possible d’apporter sa petite pierre à l’édifice en créant son propre workflows vidéo, comme je l’ai fait. Il est certes largement perfectible, mais les nombreuses ressources que l’on trouve en ligne vont me permettre de l’améliorer au fil des années, j’en suis certaine. Et si vous avez des suggestions, ou des corrections, à apporter concernant ce retour d’expérience, les commentaires sont ouverts :).
6 commentaires
Bravo et merci pour ce retour d’expérience très complet et documenté!
Précisons pour tes lecteurs que l’accessibilité des vidéos ne se limite pas au sous-titrage et à la transcription. Il faudrait aussi considérer l’audiodescription, et si l’on veut faire le tour du sujet de la conformité aux standards, proposer une version en langue des signes et une audiodescription étendue (l’image se fige le temps de prononcer la description).
Un aspect – crucial – qui n’est pas abordé ici: le coût. Pour ma part, j’ai constaté que même en tenant compte des marges des intermédiaires, on a un coût de sous-titrage qui est largement sous les 1% du coût de réalisation de la vidéo (contexte de vidéos institutionnelles réalisées par un studio pro). C’est donc très marginal dans le budget, pour un service rendu qui concerne directement dans les 8-10% des utilisateurs.
Par ailleurs (et c’est pour ça que j’ai précisé « conformité »), l’accessibilité peut s’entendre aussi pour des besoins plus larges, comme par exemple la sensibilité aux mouvements, les difficultés de compréhension de contenus non linéaires ou métaphoriques, et des tas d’autres considérations qui ne sont pas (ou mal) prises en compte par les standards validés à ce jour. Et qui, pour le coup, vont avoir une influence sur les choix éditoriaux, et pas uniquement en termes de contenus additionnels ou de substitution. Mais c’est un très large sujet… S’il y en a que ça intéresse, j’ai esquissé des précos dans ce sens, je veux bien partager mes réflexions et les tester sur des projets (me contacter via mon blog ou @OlivierNourry sur Twitter)
Merci pour ton commentaire Olivier !
Merci pour ton retour sur le coût du sous-titrage, c’est une bonne approche pour convaincre les entreprises en interne ! Dans mon cas précis, j’ai toujours été seule sur la production de vidéos, donc il était très difficile d’envisager ce travail sans y passer des heures supplémentaires… non rémunérées. Difficile balance à trouver, entre mon envie de faire les choses correctement & celle de ne pas trop tirer sur la corde professionnellement. L’argument « 1% du coût pour 8 à 10% de l’audience » est donc excellent !
Je suis consciente que l’accessibilité vidéo ne se limite pas au sous-titrage, c’est pourquoi je suis ouverte à toute remarque ou suggestion ^^ J’en suis encore au début de ma démarche, d’autant que la production de vidéo est très loin d’être mon activité principale, que ce soit en tant que freelance ou salariée, il s’est toujours agit d’une petite partie de mon travail – quand ce n’est pas une activité bénévole, comme c’est le cas pour Mandorine, par exemple. J’essaie donc de composer avec ces contraintes loin d’être idéales !
Dans tous les cas, encore merci pour tes précisions, je serais très intéressée par tes précos & reflexions sur ce sujet 🙂
Super article, hyper utile, d’ores et déjà ajoutés à mes bookmarks ! Merci pour ce partage !
Merci Marie ! 🙂
Excellent article complet et très bien documenté et sourcé que j’ai lu pour ma curiosité perso et pour le relayer à mon fils qui s’est lancé un projet sur YT : merci à toi Mylène 🍀
PS : j’adore le design et l’ergo de ton blog ; GG à toi
Merci beaucoup Alice 😊